BYD, le fabricant chinois de voitures électriques, cherche à accélérer son expansion en France pour rivaliser avec Tesla. La société propose une gamme de cinq modèles entièrement électriques, notamment l’Atto 3, le Dolphin, le Han, le Tang et le Seal. Grâce à sa croissance impressionnante, BYD secoue l’industrie automobile et fait naître une certaine inquiétude chez ses concurrents.
Une incursion remarquée sur le marché automobile français
Selon Prestige Cars avis à vendargues, BYD fait une incursion remarquée sur le marché français ! Dans les mois à venir, le constructeur chinois va élargir sa gamme en proposant pas moins de cinq modèles de voitures entièrement électriques en France : l’Atto 3, le Dolphin, le Han, le Tang et le Seal. Fort de sa percée spectaculaire dans le secteur automobile, originaire de Shenzhen, BYD espère étendre son succès à travers l’Europe. L’entreprise a également pour ambition de construire sa propre usine sur le Vieux Continent. Cette arrivée fracassante risque de sérieusement ébranler des acteurs historiques tels que Renault, Stellantis, Volkswagen, et bien d’autres.
En effet, le constructeur chinois s’est déjà imposé comme le plus grand fabricant mondial de véhicules hybrides rechargeables. De plus, il se positionne fièrement en deuxième place en tant que fabricant de voitures 100 % électriques, juste derrière Tesla. Rien qu’en 2022, le groupe a livré un total de 1,86 million de véhicules hybrides rechargeables et électriques. Un chiffre colossal, presque équivalent à l’ensemble des ventes européennes de véhicules électrifiés. Le tout réalisé par une entreprise n’ayant que vingt ans d’expérience dans l’industrie automobile.
Un success story captivante
Une incroyable saga se cache derrière ce triomphe, et c’est celle de Wang Chuanfu. Issu d’une famille paysanne pauvre, cet entrepreneur a connu le décès de ses deux parents à l’adolescence. Élevé par ses frères et sœurs, il a étudié la chimie des matériaux avant de se lancer dans le secteur des batteries. À l’âge de 29 ans, en 1995, cet ingénieur a fondé sa propre entreprise, qu’il a baptisée BYD, pour « Build Your Dreams ». À l’époque, l’entreprise a surfé sur l’essor de l’industrie de la téléphonie mobile en fournissant des batteries pour des géants tels que Motorola, Nokia et Samsung.
Devenu un acteur majeur dans le domaine de l’électronique, BYD a élargi ses activités à l’automobile en 2003, en rachetant une entreprise d’État au bord de la faillite. Alors que la Chine luttait pour s’imposer sur le marché des véhicules à combustion interne, BYD a fait le choix audacieux de se concentrer sur les voitures électriques. L’appui de poids venu des États-Unis a propulsé le constructeur sur la voie rapide : en 2008, le fonds d’investissement de Warren Buffet a acquis 10 % de BYD en investissant 232 millions de dollars.
Aujourd’hui, le groupe chinois réalise 77 % de son chiffre d’affaires dans le secteur de l’automobile, conçoit ses propres puces électroniques et fournit même des batteries à son rival, Tesla… Et la production du groupe est en constante augmentation, à une vitesse fulgurante. « BYD a atteint la barre des 3 millions de véhicules électrifiés produits [en novembre 2022]. Il a fallu 13 ans pour atteindre le premier million, puis seulement un an et demi pour passer de 1 à 3 millions », souligne le cabinet spécialisé Sino Auto Insights. Wang Chuanfu, qui figure désormais parmi les 82 plus grandes fortunes mondiales, dirige un groupe comptant 570 000 employés.