Si vous pensiez que les aides ne concernaient que les véhicules neufs, il est alors grand temps de rétablir la vérité ! En effet, il est tout à fait possible de bénéficier d’aides à l’achat pour une voiture d’occasion même s’il est vrai que, selon l’avis d’Univers Motors, ces dernières sont moins nombreuses et en règle générale moins intéressantes, financièrement parlant. Nous vous proposons de découvrir les dispositifs auxquels vous pouvez accéder sous certaines conditions.
#1 Le bonus écologique d’occasion
Si le bonus écologique était réservé aux véhicules neufs, ce n’est plus le cas depuis le 8 décembre 2020. Un décret rend désormais possible cette aide pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion (les hybrides rechargeables sont exclus). L’aide est de 1 000 euros (contre 7 000 euros pour le neuf).
Pour cela, les émissions de CO2 ne doivent pas dépasser 20 g/km. L’acheteur, qui doit être une personne physique domiciliée en France, doit acquérir un véhicule âgé de 2 ans au minimum et le conserver pendant 2 ans au moins.
#2 La prime à la conversion
La prime à la conversion est toujours présente en 2021, mais elle va être durcie à partir du 1er juillet prochain. A compter de cette date, la prime à la conversion ne pourra plus concerner un véhicule classé Crit’Air 2, un critère qui vise à exclure les diesels. Par ailleurs, les émissions de CO2 du véhicule devront se placer sous 104 g/km selon le cycle NEDC et 132 g/km selon le cycle WLTP en vigueur depuis le 1er mars 2020.
Pour pouvoir en bénéficier, il est nécessaire de mettre à la casse un véhicule essence qui soit immatriculé avant le 1er janvier 2006 et avant le 1er janvier 2011 pour les véhicules diesel.
Il est à noter que le montant de la prime à la conversion est calculé selon le type de voiture et les revenus de l’acheteur :
- Pour une voiture électrique ou une hybride rechargeable avec une autonomie électrique en ville supérieure à 50 km et des émissions de CO2 inférieures à 51 g/km : 5 000 euros pour un véhicule utilitaire (CTTE) et pour les particuliers avec un revenu de référence par part inférieur ou égal à 6 300 euros, pour les personnes qui roulent plus de 12 000 km par an ainsi que pour les personnes avec un trajet domicile/travail d’au moins 30 km. Dans les autres cas, l’aide est de 2 500 euros ;
- Pour une voiture hybride rechargeable avec une autonomie électrique en ville inférieure à 50 km et des émissions de CO2 inférieures à 51 g/km : 3 000 euros pour les personnes dont le revenu de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 euros, pour les personnes qui roulent plus de 12 000 km par an ainsi que pour les personnes avec un trajet domicile/travail d’au moins 30 km. Dans les autres cas de figure, l’aide est alors de 1 500 euros ;
- Pour une voiture essence immatriculée après le 1er septembre 2019 ou diesel (jusqu’au 30 juin 2021), rejetant au maximum 137 g/km en WLTP ou 109 g/km en NEDC : 3 000 euros pour les personnes dont le revenu de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 euros, pour celles qui parcourent plus de 12 000 km par an et pour celles avec un trajet domicile/travail d’au moins 30 km. Pour un revenu fiscal de référence par part compris entre 6 300 et 13 489 euros, l’aide est de 1 500 euros, et dans les autres cas, de 0 euro.
#3 Le microcrédit voitures propres
Un microcrédit a été lancé le 17 mars dernier, garanti à 50% par l’Etat. Il est destiné aux ménages à très faibles revenus qui sont exclus du système bancaire classique et concerne uniquement les véhicules propres, à savoir :
- les voitures particulières et camionnettes électriques et hybrides rechargeables (vignette Crit’Air 0) ;
- les voitures particulières et camionnettes essence ou hybrides non rechargeables (vignette Crit’Air 1);
- les véhicules à deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique.
La demande est à adresser auprès d’un service d’accompagnement social, à l’image du Secours Catholique ou encore de la Croix-Rouge. L’aide attribuée peut aller jusqu’à 5 000 euros.